Ce qu’ils en pensent
« C’est comme un travail à temps partiel mais c’est 24/24 ! »
Typhanie C., 31 ans est propriétaire de plusieurs studios meublés à Paris qu’elle a acheté avec son compagnon. Comme il s’agit d’investissements locatifs et qu’ils remboursent leurs emprunts grâce aux loyers, le couple cherche à optimiser le rendement de leurs appartements.
« Il y a quatre ans lorsque nous avons acheté notre premier studio, j’étais styliste freelance. Comme je ne travaillais pas régulièrement, c’est moi qui m’en suis occupée. Et puis j’ai eu mon fils et nous avons acheté un deuxième studio pour lui. Je travaillais toujours en pointillés mais je dois dire qu’entre les studios et mon fils, je n’avais pas le temps de m’ennuyer ! Il y a un an, ce n’était pas prévu, une bonne affaire s’est présentée et nous avons acheté notre troisième studio. J’ai laissé tombé mon activité de styliste : mon compagnon est souvent en déplacement à l’étranger et en tant que propriétaires nous devons être disponibles et prêts à intervenir à tout moment. Ça a pris du temps, mais j’ai réussi à me constituer un vrai réseau d’artisans, des gens fiables qui pratiquent des tarifs raisonnables et sur lesquels je peux compter pour me dépanner. Parce que parfois, il faut vraiment réagir rapidement pour limiter les dégâts. La semaine dernière par exemple, la jeune étudiante Chinoise qui occupe le studio dans le 11ème m’a appelée après minuit parce que son sanibroyeur était bouché ! Je ne parle pas très bien anglais, il a fallu que je me déplace pour être sûre qu’elle avait bien compris qu’elle ne devait absolument pas continuer à l’utiliser avant que le plombier ne passe ! On ne peut jamais savoir ce qui va arriver. D’ailleurs, lorsque je m’absente de Paris c’est ma mère qui s’occupe des studios à ma place. »
« Je leur suis vraiment reconnaissant ! »
François L., 55 ans, ingénieur réseaux, a hérité de 2 studios, comme il n’a pas la fibre commerciale, il a préféré déléguer et confier la gestion locative de ses appartements meublés à Book-A-Flat.
« Je n’ai aucun goût particulier pour l’immobilier. C’est le hasard qui a voulu que j’hérite de ces deux studios parisiens. Je n’y connais rien mais on m’a conseillé de les garder et de les louer. Par contre je n’ai jamais envisagé de m’en occuper moi même. À chacun son métier ! Je n’aurais ni la patience, ni le temps de veiller à ce que tout soit parfaitement opérationnel. C’est beaucoup mieux comme ça ! Je dois parler deux fois par an avec Orlane ma gestionnaire, pas plus. Elle est vraiment parfaite. Si elle cherche à me joindre, je sais que c’est parce qu’elle a une bonne raison de le faire. Par exemple l’année dernière, elle m’a averti qu’elle suspectait que l’un de mes locataires pratiquait la sous-location touristique. Il avait même installé une boîte à clés devant la porte ! Heureusement, qu’elle gérait plusieurs appartements dans mon immeuble et qu’elle s’en est rendue compte! L’affaire a vite été réglée, mon locataire indélicat a rapidement compris qu’il était dans son intérêt de plier bagage. Cela aurait pu me coûter une petite fortune ! En ce moment la mairie de Paris n’hésite pas à poursuivre pénalement les propriétaires qui ne respectent pas la loi. Car bien sûr, c’est moi aussi qui aurait été considéré comme responsable ! »